Recommended by Lonely People – 2012/2013

Notes de voyage

Errances, rencontres et sourires (Pier Paolo PASOLINI)

« J’avais envie de rester seul, parce que c’est n’est que seul, égaré, muet, à pied, que je parviens à reconnaître les choses »

«… il était là, au milieu d’un groupe de gueux et vagabonds, frais et innocent, avec son sourire pénétrant et radieux… »

« Toute la félicité de cette heure et de ces circonstances semblait nichée dans leurs yeux sombres, brillants dans ces visages sombres, dans ces minois tendres et humbles »

« La route se déroule à l’infini. A chaque instant, naissent une odeur, une couleur, une sensation qui sont l’Inde : le détail le plus insignifiant porte le poids d’une insupportable nouveauté »

True jungle honey

Te mando o caos e a beleza, todas as contradições desse lugar e de mim mesmo.

O espírito flana, entre o caos e a serenidade, entre o doce e o apimentado e outras milhares de experiências sensoriais.

E nessas de o espírito flanar, ele se acalma e parece entender melhor as coisas que não se entende. E parece também descobrir outras possibilidades, outros caminhos ainda inexplorados, de conseqüências imprevisíveis. Compartilho com você essas incertezas que surgem do deslumbramento com as coisas que vejo aqui.

A Índia é um mundo. Um mundo místico, mágico, colorido, absurdo, terrível e vasto, como a própria vida.

Réalités et Mirages (Alberto MORAVIA)

« … il est incontestable qu’en Inde la réalité n’est jamais tout à fait accessible aux sens de l’homme, autrement dit l’homme ne peut jamais s’identifier pleinement à son milieu naturel et social. La réalité est au contraire toujours anormale ».

« … (une conception de vie): celle que veut que tout ce qui semble réel ne le soit pas, et que tout ce qui ne semble pas réel le soit. Il en résulte une dévalorisation totale de la vie perçue comme une chose absurde et douloureuse, et la conviction que l’homme ne doit pas agir pour améliorer le monde, mais s’en dégager afin de s’unir à une réalité suprasensible, c’est-à-dire spirituelle ».

« On n’en finirait pas de citer les exemples des irréalités et absurdités angoissantes qu’on rencontre (…) Il est bien plus difficile et plus subtil de définir l’irréalité et l’absurdité de ce qui nous séduit, autrement dit des mirages. »